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Reconstruction mammaire

Votre reconstruction mammaire à Toulouse

Le cancer du sein touche malheureusement de nombreuses femmes et certaines formes de cancer peuvent justifier l’ablation partielle ou totale du sein concerné par la tumeur (mastectomie).

La mastectomie est un évènement très douloureux et traumatisant pour la femme
Les progrès des techniques de chirurgie reconstructrice permettent de reconstruire le sein pour rétablir la symétrie perdue.

Il est primordial de comprendre que les deux seins ne seront jamais plus pareils. Votre chirurgien est là pour vous accompagner dans le choix de la technique de reconstruction qui permettra d’obtenir le meilleur résultat en vous expliquant les avantages et inconvénients de chacune d’entre elles.

Le fait d’entreprendre une reconstruction mammaire est un choix personnel.

1. Cancer du sein et mastectomie

Il existe plusieurs traitement du cancer du sein :

• Chirurgie
• Radiothérapie
• Chimiothérapie
• Hormonothérapie
• Thérapie cellulaire ciblée

La chirurgie est généralement réalisée dans un premier temps, en association avec un autre type de traitement (radiothérapie, chimiothérapie, hormonothérapie, thérapie cellulaire), pour détruire les cellules cancéreuses qui pourraient demeurer dans le sein ou qui se seraient échappées de la tumeur principale.

La mastectomie ou mammectomie est l’intervention de chirurgie qui permet d’enlever la tumeur cancéreuse du sein. Elle peut être partielle (ne retirant que la tumeur) ou totale (glande mammaire, mamelon et peau).

Le choix du type de mastectomie repose sur plusieurs critères, dont la taille de la tumeur, son type et sa localisation dans le sein. Environ 20% des cas de cancer du sein doivent être traités par mastectomie totale.
Selon les cas, la reconstruction mammaire peut être réalisée lors du même temps opératoire (reconstruction mammaire immédiate) ou lors d’une intervention ultérieure (reconstruction secondaire), après la fin du traitement anticancéreux.
Une reconstruction mammaire a pour but de reconstituer le volume, la forme et les contours du sein. Dans un second temps, la reconstruire de l’aréole et du mamelon pourra être envisagée.

Il existe plusieurs options chirurgicales pour une reconstruction mammaire

• Reconstruction mammaire par prothèses
• Reconstruction par lambeau du grand dorsal
• Reconstruction par autres lambeaux
• Utilisation du lipofilling des seins en association ou isolée

En bref : la reconstruction mammaire

  • Indication : reconstruire le sein partiellement ou totalement en restaurant forme et volume
  • Anesthésie : Générale
  • Douleur : très peu douloureuse
  • Cicatrices : variable selon la technique opératoire
  • Convalescence : Entre 7à 15 jours
  • Reprise du sport : 3 à 4 semaines après l’intervention selon protocole
  • Temps opératoire : 1h à 3h
  • Hospitalisation : 1 à 2 nuits

Le chirurgien vous informera et conseillera sur les différentes options chirurgicales en fonction de votre anatomie initiale et de vos souhaits. Chaque technique présente ses avantages et ses inconvénients. Ceux-ci vous seront expliqués par le chirurgien lors de la consultation préopératoire.

Une reconstruction mammaire est un acte de chirurgie réparatrice qui est pris en charge par l’Assurance maladie et les mutuelles.
Il faut toujours tenir compte du sein restant quand vous envisager une reconstruction mammaire.
Une chirurgie du sein controlatéral sera parfois réalisée pour une meilleure symétrie en remontant le sein, en diminuant son volume ou en augmentant son volume par un implant ou une lipostructure.

2. Reconstruction mammaire par prothèse

Une reconstruction mammaire par prothèse consiste à reconstituer le volume manquant et les contours du sein par la mise en place d’un implant mammaire sous muscle pectoral ou devant celui-ci.

L’intervention peut être réalisée en même temps que la mastectomie (reconstruction immédiate) ou dans un second temps opératoire (reconstruction secondaire).
L’incision utilisée lors de la mastectomie est généralement utilisée comme voie d’accès pour placer la prothèse mammaire. Parfois, une incision dans le sillon sous-mammaire est préférable pour éviter toute tension sur la cicatrice de mastectomie.

Il peut s’agir d’une prothèse permanente ou d’une prothèse temporaire d’expansion tissulaire. Cette dernière permet d’augmenter progressivement la quantité de peau manquante en gonflant progressivement une prothèse d’expansion durant les consultations. Quand le volume désiré est atteint, une prothèse définitive sera mise en place.

3. Reconstruction mammaire par lambeau du grand dorsal

Le grand dorsal est un muscle fin et étendu du dos qui n’est pas indispensable sur un plan fonctionnel pour les gestes de vie courante.

La technique de reconstruction mammaire par lambeau du grand dorsal consiste à décrocher ce muscle ou une partie de ce muscle et le transférer au niveau du thorax. La peau ainsi prélevée est pivotée vers la poitrine, en passant au niveau de l’aisselle pour reconstruire le sein, puis insérée entre la cicatrice de la mastectomie et le sillon sous-mammaire.

Dans certains cas, le volume obtenu ne sera pas suffisant. On peut alors associé l’utilisation d’une prothèse ou l’injection de graisse autologue pour augmenter le volume du sein reconstruit.

Lorsqu’on utilise une prothèse, le muscle du grand dorsal est utilisé comme couverture musculaire et comme apport de peau supplémentaire. Cette technique présente l’intérêt de pouvoir former un sein de n’importe quel volume d’emblée.

Dans le cas d’une reconstruction autologue, le muscle est prélevé avec des tissus graisseux, ce qui constitue la base du volume du sein. Il faut considérer que le muscle aura tendance à s’atrophier dans les semaines qui suivent l’intervention puisqu’il ne « travaillera » plus. Une fois le volume du sein stabilisée (entre 4 et 6 mois), une lipostructure permettra de sculpter le sein et de modifier son volume.

4. Reconstruction mammaire par lipostructure

La lipostructure peut être utilisée seule ou en combinaison d’autres techniques pour reconstruire le sein amputé. Elle nécessite souvent plusieurs interventions pour rétablir le volume souhaité.

5. Reconstruction de la plaque aréolo-mamelonnaire

Une reconstruction de la plaque aréolo-mamelonnaire est une intervention qui fait suite à une reconstruction mammaire. C’est la phase ultime de la reconstruction. Elle consiste à reconstruire une aréole colorée ainsi qu’un relief central comme mamelon.
L’opération peut être réalisée une fois que le volume et la forme du sein reconstruit sont considérés comme stabilisés. Il faut distinguer la reconstruction de l’aréole (zone de peau circulaire pigmentée) et celle du mamelon (partie colorée située au sommet du ballon du sein).

Il existe trois techniques permettant de reconstruire l’aréole.

Tatouage  : un pigment stérile est introduit dans le derme pour pigmenter la zone de l’aréole. Si la pigmentation s’atténue avec le temps, d’autres séances de tatouage pourront être envisagées.
Greffe de peau : de la peau est prélevée au niveau du pli de l’aine (sillon génito-crural). Il s’agit d’une zone naturellement pigmentée qui apparaît brune lorsqu’elle est greffée au niveau de la région du sein. Le résultat est généralement durable et naturel. Si la pigmentation n’est pas suffisante, la peau greffée peut être tatouée dans un second temps.
Greffe de la moitié périphérique de l’aréole de l’autre sein.

Il existe deux techniques pour reconstruire le mamelon.

• La greffe controlatérale qui consiste à prélever une partie du mamelon d’un sein pour le greffer sur l’autre sein. Cette technique ne laisse généralement pas de trace et n’altère pas la sensibilité de la zone aréolaire. Cette technique peut être envisagée si le mamelon est suffisamment projeté et généreux.
• La technique des lambeaux locaux qui consiste à prélever un lambeau local de peau, de l’enrouler sur lui-même de façon à restaurer le relief du mamelon. La cicatrice liée au prélèvement de la peau est généralement dissimulée sous une greffe de peau ou par le tatouage qui reconstruit l’aréole.